dimanche 25 août 2013

La photo du dimanche #9

° L'hospitalité même... °

 

"Nan mais en quelle langue y faut qu'j'te l'dise ?! On es accueillants, ici, c'est clair ?!"

dimanche 18 août 2013

La photo du dimanche #8

° Sur les traces de la femme découpée... °

   
Après la tête, une gambette... que nous réserve l'avenir ?....

dimanche 11 août 2013

La photo du dimanche... #5

° Au solarium °

 

Je viens de découvrir que ce billet était passé à la trappe, oublié de la publication automatique planifiée... Alors le voici.

Amsterdam, août 2011

Je sais, je sais. Tu en as passé des nuits sans sommeil à te retourner dans ton lit, hanté par les affres d'une question sans réponse : "Mais d'où vient-elle, la croûte dorée du gouda ?!"

À présent tu le sais. Le gouda, en été, fait comme tout le monde : il bronze. <:o)

Ps : tu as vu, quand même, ce magnifique ciel bleu ?... 

mardi 6 août 2013

C'est. Point.

Avec le temps, et la lecture des auteurs que je considère comme les sages de notre temps, il m'apparait que la frustration, la douleur, la colère et la peine naissent du refus d'accepter ce qui est. 

L'Homme -- ou plus précisément, le mental humain -- éprouve une peur panique face à l'inconnu. Il a constamment besoin de prévoir, d'imaginer l'avenir dans ses moindres détails pour se donner l'illusion de le contrôler.

Non seulement ces élucubrations fiévreuses n'ont aucun pouvoir sur le futur, mais elles sont à l'origine de multiples frustrations. Exemple.

J'ai prévu de passer l'après-midi avec une amie. Elle m'annonce qu'elle a invité une autre personne à se joindre à nous. Réaction immédiate : " Oh, non, c'est pas vrai ! Pourquoi elle (me) fait ça ? Elle ne veut pas rester seule avec moi, ou quoi ?!" et plus si affinités. Déçue, vexée, un poil aigrie, peut-être, je me rends au rendez-vous en grommelant sur tout le chemin, et je passe un moment au mieux "moyen-bof". Tout cela parce que j'ai prévu (vu à l'avance -- voulu projeter/imposer/graver dans le marbre) une situation que j'attends donc de vivre telle quelle, livrée montée, ce qui, soyons réaliste, a très peu de chances de se produire.

En refusant la situation, en rejetant en bloc les possibilités que je n'avais pas envisagées ou désirées, je crée ma propre souffrance. Je me saborde par entêtement, par inflexibilité et par incapacité/refus d'adaptation. Je suis Mon mental est comme un enfant qui boude et tape du pied parce qu'il n'obtient pas ce qu'il veut.

Autre exemple, dans le métro bondé, entre ceux-qui-ne-se-lèvent-pas et ceux-qui-entraînent-à-moitié-ton-sac-en-passant, il y a amplement matière à maugréer et à se mettre tout seul de mauvaise humeur. "Non mais, quel manque d'éducation ! C'est insupportable, à la fin !" 

Une fois encore, c'est l'opposition entre la situation fantasmée (le métro m'appartient) et la situation réelle (je ne suis pas la seule qui ait besoin de prendre les transports à cette heure de la journée) qui crée la frustration, la mauvaise humeur, le stress et les ulcères.

Dire qu'il suffit d'accepter ce qui est pour que tout devienne fluide... et pour profiter au mieux de toutes les situations que la vie nous envoie...

Pour cela, inutile de se morigéner ("Bon, maintenant tu t'arrêtes de bouder, c'est clair ?!") ou de lutter contre les pensées négatives. Cela ne leur donne que plus de force et d'ancrage.

Il existe une sorte de formule magique nettement plus efficace à mon sens, une petite phrase qui permet de prendre du recul sur la situation -- donc de la voir plus objectivement, et de l'apprécier comme elle est. Deux tout petits mots d'une étonnante efficacité :

C'est. Point.

La situation n'est pas "frustrante/énervante/rageante/décevante (etc)...". Elle est. Point.

=> Je cesse de coller des qualificatifs sur ce que je vis et je l'accepte tel quel, parce que c'est ce qui est ici et maintenant. À quoi bon s'accrocher à ce qu'on aurait voulu qui soit ? Ce n'est pas. Autant faire avec.

Je ne cacherai pas qu'en fonction des situations, je suis parfois amenée à me répéter plusieurs fois ce mini-mantra avant que l'enfant de 4 ans qui vit sous mon crâne veuille bien entendre ce qu'on lui dit. Mais tôt ou tard, ça marche. Et l'effet positif est palpable. C'est très soulageant, en vérité, de "lâcher prise", d'abandonner le calque que l'on s'évertue à apposer sur la réalité, et de recevoir simplement le présent comme le cadeau qu'il est.

Cette copine en plus dont on ne voulait pas est peut-être bourrée d'humour, très généreuse, justement en poste dans une boîte intéressante / prof de guitare, de dessin, d'une activité que tu as envie de découvrir depuis longtemps, va savoir, et votre rencontre peut représenter un tournant décisif dans ta vie... Pour peu que tu l'abordes avec l'ouverture d'esprit et la bonne volonté qui rendent la communication possible.

Et dans ce métro bondé, il y a peut-être un visage à observer, une vie à imaginer, un look  à étudier, l'origine d'un tableau, d'un roman, d'une création textile, ou d'un billet de blog....

Il y a du bon en toute chose. L'essentiel est d'accepter de le voir.

"Au lieu de trépigner de rage sous le pommier parce que tu voulais une poire, savoure avec reconnaissance le fruit que la Nature t'envoie pour satisfaire ta faim."





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